La résisitance polynésienne de 1940 à 1946

46 19 août 1941 : Ils quittent la Palestine par la Syrie. Le 25 août, le général de Larminat visite le bataillon à la caserne de Hamidiech. L’équipement individuel et collectif a été fourni. Le bataillon est donc reconnu officiellement comme unité autonome. Avec le bataillon de marche sénégalais, il constitue désormais la 2ème brigade de la 1ère division française libre, assimilé à un bataillon motorisé : - 40 camions, - 8 camionnettes, - 2 groupes d’artilleries de 155, - 1 bataillon de chars. 28 décembre 1941 : Après plusieurs mois de stationnement (formation, propagande, recrutement...), le bataillon rejoint le Sud, Saint Jean d’Acre, Haïfa puis de nouveau la Palestine. Il atteint le Canal de Suez le 31 décembre. 27 janvier 1942 : Le bataillon est à Tobrouk. Le bataillon est affecté à la 1ère Brigade Française Libre du général Koenig. Il s’installe et se prépare aux attaques ennemies (il a lieu au col d’Halfaya où 6 000 Allemands et Italiens se sont retranchés.) 15 janvier 1942 : Le baptême du feu du bataillon : L’attaque du piton d’Halfaya en Égypte. L’objectif est de déloger les 5 000 soldats laissés en arrière par Rommel. Comme ils sont isolés de l’Afrika Korps (très loin) et qu’ils n’ont plus de ravitaillement, ils se rendent exactement au moment où le bataillon passe à l’assaut : le 17 janvier. Le baptême du feu est manqué. Certains Tahitiens se sentent déçus. Par contre, beaucoup de prisonniers allemands sont faits.

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