La résisitance polynésienne de 1940 à 1946

79 Taxe sur les billards Orselli : La délibération des délégations économiques et financières du 5 février 1942, qui sera ensuite publiée au Journal Officiel, montre la volonté du Gouverneur de trouver de nouvelles sources de finances pour alimenter le budget de l’ÉFO. C’est d’ailleurs précisé «durant la période des hostilités». Le coprah : Le prix moyen de vente du coprah chute en 1941. Il est difficile de lui trouver des marchés proposant des tarifs honorables. Les différents Gouverneurs de Tahiti vont devoir négocier. Le prix au kilo remonte à partir de 1941 et ne cesse d’augmenter. En 1939, le coprah rapporte à l’ÉFO 7 millions de francs pacifiques et presque 60 en 1944. Les négociateurs ont été efficaces. La vanille : Le prix au kilo de la vanille a beaucoup varié entre 39 et 44, passant de 114 frs pacifiques le kilo en 1939 à 339 frs pacifiques en 1942. Sauf en 1940 où le volume d’argent a été inférieur à celui de 1939, toutes les années de guerre ont rapporté à l’ÉFO libre plus d’argent qu’en période de paix avec une moyenne de 27 millions de francs pacifiques. La nacre : Le volume d’exportation de la nacre a toujours été variable. Il n’y a jamais eu de débouché régulier. En 1939, 179 tonnes de nacre sont exportées. Un effort particulier est fait pour lui trouver une destination car 1942 est une année exceptionnelle avec 1 190 tonnes et varie entre 678 à 866 tonnes pour les dernières années de guerre. Mais comme le prix n’est pas constant, la meilleure année est en 1944 : les 725 tonnes représentent plus de 15 millions de francs pacifiques. Le phosphate : Le phosphate de Makatea représente une source régulière de revenus pour l’ÉFO, 10 millions de francs pacifiques en 1939 et une moyenne de 45 millions entre 1940 et 1944. La goélette LeTamara appartenant au gouvernement et qui a assuré les liaisons inter-îles. illustré par Valérie SEIBEL

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