La Guerre de Troie

t "'· '• .. . - .. -I I .... :-- f '\...,_,..· a .... . • • I .. - ( • ~-- .. - \y' ~'--.· _; ,Centre de recher • ~ et"de documentation pédagogique,:;· ... .. , . . . .

3 « Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui tut pour tout un peuple une nuit éternelle.» l<écit a~p~ par ~=ranç.oas r'OND. « Songe aux cris des vain9ueurs, songe aux cris des mourants, Dans la Hamme étouH=és, sous le ter expirants.» Andromaque, Racine, 1667 Acte 111s,cène 8 ... ., 1' « Timeo Danaos et dona ferentes. » ~ L'Énéide, Vir@le ..

5 t .. . . - " - ' ., ' • 1 , Le mariage de Thétis et Pélée On célébrait le mariage de Thétis et de Pélée. À cette occasion, les dieux s'étaient rassemblés sur le mont Pélion, en Thessalie. Une grande table avait été dressée pour le banfluet. Tous mangeaient, buvaient, conversaient Jo_yeusement. Nectar et ambroisie circulaient à profusion. Les mariés regardaient de temps à autre leurs invités avec plaisir, à l'idée 9ue la fête était réussie, 9ue le bonheur du jour était partagé par tous: il fallait, au moins le temps des cérémonies, faire bonne figure. En fait, au sein du couple, les relations n'avaient pas to~ours été simples. La belle et jeune déesse avait eu d'autres prétentions puis~ue Poséidon et Zeus lui-même, avaient souhaité l'épouser, mais le destin avait été autre. Selon un oracle, en effet, Thétis devait mettre au monde un enfant 9ui serait SUf?érieur à son père. Craignant d'être détrônés, les dieux avaient finalement décidé de la marier non pas à l'un des leurs, mais à Pélée, un mortel. Élie avait fini par se résigner, en pensant à ce fils aimé 9u'il lui tardait de connaître. l

7 ~ À la plusbelle~ On approchait de la fin du repas lors9u'arriva É:ris, la déesse de la Discorde, qu'on avait oublié d'inviter. Souriante, elle salua l'assistance de 9uel9ues timides hochements de tête et se tint debout, immobile, l'air à la fois r~servée et satisfaite, jus9u'à ce que le silence se fit. Elle tenait dans sa main une pomme d'or. Elle lajeta au milieu de la table, dans un mouvement tout à la fois ample et gracieux. Sur le fruit était gravée l'inscription: « À la plus belle».

9 Les trois déesses sur le Mont Ida : Athéna, Aphrodite et Héra Tout le monde resta stuP,était. Personne n'osait prendre la parole. Donner son avis, c'était prendre parti pour l'une des déesses, au ris9ue de s'attirer de graves ennuis de la part des autres. Aussi chacune des divinités se gardait-elle bien de dire le tond de sa pensée. Des regards entendus se croisaient. Des complicités se réveillaient. Rapidement, il fallut se rendre à l'évidence : trois déesses en P.articulier estimaient 9ue la pomme leur était destinée. C'était Héra, l'épouse de Zeus, déesse de la femme et du mariage, Athéna, la déesse de la sagesse et de l'intelligence et enfin, Aphrodite, la déesse de l'amour. Les dieux ne cessaient d'implorer Zeus, leur ma1tre à tous, pour 9u'il rende un jugement, mais ce dernier prudent, déclara 9ue ce n'était pas à lui de choisir, 9u'il convenait de taire appel à 9uel9u'un d'extérieur à la communauté des dieux: un mortef, selon lui, constituait la garantie d'un Jugement sôr, objectif, beaucoup plus 9u'un dieu 9ui vivait en étroite relation avec ses pairs et ~ui, forcément, aurait du mal à ne pas subir d'influences. Dunaut de la montagne, Hermès aperçut alors Pâris, un jeune et beau berger 9ui gardait ses troupeaux sur les pentes du mont tda, en Phr9gie. tl le proposa comme Juge. Zeus, lassé d'une ambiance devenue pesante et des cris des déesses 9ui le pressaient de prendre une dédsion, accepta aussitôt. tl dit:« C'est Pâris 9ui saura le mieux dire 9ui est la plus belle des déesses. Si vous voulez le savoir, allez le trouver et demandez-le lui.,. Elles se rendirent donc auprès du berger. Héra, la première parce 9u'elle était l'épouse de Zeus, arriva, majestueuse, sur son char tiré par deux paons, et lui dit : « Si c'est moi 9ue tu choisis, tu auras l'EmP,ire de l'Asie.,. Athéna, armée de son cas9ue et éle sa lance, vint à son tour et lui dit : « Si la pomme me revient, tu seras victorieux dans toutes les batailles.,. Mais Aphrodite, la troisième, 9ui se présenta vêtue simplement, sans aucun apprêt, dit:« Si c'est moi la plus belle, alors tu auras Hélène de Sparte, la plus belle femme du monde.,. V. Il

11 Le jugement de Pâris Pâris n'hésita P.as longtemps et choisit Aphrodite. Sur le moment, son choix ne parut pas affecter les deux autres déesses dont l'amour-propre pourtant venait de recevoir une blessure grave, profonde, inguérissable. L'une et l'autre gardaient sur le visage un petit sourire figé ~ui pouvait donner à penser 9u'elles acceptaient la terrible décision par égard pour !•heureuse élue ou simplement par politesse, mais 9uel9u'un de plus averti sur la personnalité des dieux, pouvait aisément deviner 9ue les choses n'allaient pas en rester là. Le coeur des deux déesses s'emplit d'amertume. L'injustice dont elles venaient de subir l'outrage devait être réparée le plus rapidement possible, dans le feu et le sang, s'il le fallait. Elles ne savaient pîus s'il fallait d'abord s'en prendre à Pâris 9ui venait de leur faire !•affront de leur vie ou bien à Aphrodite 9ui ne méritait vraiment pas la pomme et 9ui, à l'évidence, avait cherché à influencer le jugement du jeune homme. , I . • y

13 À la cour du roi Ménélas de Sparte, le coup de foudre entre Hélène et Pâris ën réalité, ce berger, Pâris, était un prince. C'était le fils de Priam, le roi de Troie. Peu avant sa naissance, en effet, sa mère, la reine Hécube, avait rêvé 9u'elle donnait le jour à une torche enflammée qui mettait le feu à la cité de Troie. De crainte 9ue le songe ne se réalise, les parents firent exposer le nouveau-né sur le mont Ida, en Phr_1::1giea,fin 9u'il soit dévoré par les bêtes sauvages. Or, une ourse vint l'allaiter et un berger, nommé Agélaos, le recueillit et l'éleva. Passant paisi6rement sa vie à garder les troupeaux, il devint un beau jeune homme et il ne man9ua pas d'être surpris lejour où les déesses vinrent le trouver et le prirent pour juge. Peu de temps après, furent organisés dans la région, des jeux aux9uels il participa. Comme il surrassait tous les concurrents par sa force et sa beauté, sa sœur Cassandre le reconnut et il fut immédiatement accueilli par sa famille 9ui avait oublié le mauvais présage. Une nouvelle vie commença alors pour Pâris à la cour du roi Priam. Ce dernier voulut 9ue son fils 9ui avait Fassé jus~ue-là son temps à garder des vaches et des moutons, reçoive une formation de prince et 9u'il découvre d'autres horizons. Pour cela, i déciëla de l'envo_yer en ambassade en Grèce. Cassandre déconseilla fortement ce vo_yage à son frère, lui expli~uant 9ue cela aurait des conséquences funestes pour lui-même, pour sa famille et pour tous les Tro_yens, mais Pâris 9ui avait son idée sur le but du déplacement, ne l'écouta pas. fi n'avait 9u'une hâte: se rendre à Sparte et taire connaissance d'Hélène, l'épouse du roi Ménélas, 9ui lui avait été promise. Arrivé au palais du roi de Sparte, il attendait, avec ses compagnons, d'être reçu, faisant mine de rien, comme s'il s'agissait d'une simple visite de courtoisie. Enfin, le blond Ménélas le fit entrer dans la salre du trône : « Noble étranger, que viens-tu faire à Sparte ? ës-tu un marchand ~ui cherche à développer son commerce et qui vient demander quelque autorisation pour installer un nouveau comptoir? ës-tu venu me demander des terres pour t'établir ici avec les tiens? ës-tu le fils d'un roi qui cherche à nouer quelque alliance avec le peuple de Sparte? Qui es-tu ? Quels dieux ont conduit tes pas jusqu'ici?~ Pâris répondit simplement qu'il avait été envo_yé en Grèce par son père, le roi Priam, dans le but de rendre visite à sa famille, à Salamine : sa tante paternelle, une sœur de Priam, avait en effet épousé Télamon, le roi de cette île. Il ajouta qu'il profitait du vo_yage pour venir présenter ses hommages à l'illustre roi de Sparte. Pâris fut reçu avec beaucoup d'honneurs. • À la demande de Ménélas, on annonça à Hélène 9u'un prince tro_yen venait d'arriver à la cour et 9ue son époux lui demandait de venir pour les présentations d'usage. Toute curieuse 9u'elle était de connaître le nouveau venu, elle se dirigea sans se r,resser vers la salle où elle était attendue. Le coup de foudre fut instantané et récipro~ue. La déesse de l'amour, en effet, avait r,ris soin, au cas où l'inclination d'Hélène pour le beau prince tro_yen n'aurait pas été naturellement immédiate, d'insuffler dans son cœur ce qu'il fallait de passion amoureuse. I •

15 L'enlèvement d'Hélène Toujours aidé d•Aphrodite 9ui, invisible, l'accompagnait dans tous ses déplacements depuis 9u'il l'avait choisie, Pâris n'eut pas de mal à enlever Hélène: voilà 9u'on apprit la mort soudaine, en Crète, du grand-père de Ménélas. Le roi devait se rendre aux funérailles. Il s'excusa auprès de Pâris de devoir le 9uitter précipitamment, lui dit 9ue les lois ae l'hospitalité étaient sacrées, 9u'il pouvait donc rester au palais tout le temps 9u'il le souhaitait, et se tournant vers son épouse, il lui demanda de veiller, en son absence, à ce 9ue leur hôte ne man9ue de rien. Le lendemain du départ de Ménélas, Pâris faisait voile en direction de Troie, en compagnie d'Hélène, non sans avoir emporté également le trésor ro~al. ,

17 Colère de Ménélas et messageaux rois de la Grèce :Agamemnon, Ul:Jsse,Nestor, Idoménée et Îax, fils de Télamon À son retour, apprenant ce 9ui s'était passé en son absence, le blond Ménélas entra dans une violente colère provo9uée à la fois par le dégoôt, la haine et la soîl-de vengeance. Lui 9w avait reçu son hôte avec tous les égards dus à un prînce étranger, lui 9ui avait fait égorger des bœufs, offert son meilleur vin dans les ban9uets organisés en l'honneur de Paris et de Troie, de l'amitié entre Tro!:lens et Grecs, avait été trompé par cet ignoble individu. E:nguise de remerciements, il lui avait pris sa femme et avait fait main basse sur le trésor royal ! ri envoya des messagers à son frère Agamemnon, roi de M_1::1cèneasi,nsi 9u'à tous les rois de la Grèce: à ul_ysse, roi d•rthague, à Nestor, roi de Messénie, à Idoménée, roi de Crète, à Ajax, fils de Télamon,-le roi de Salamine, à Nestor, roi de P_ylos.11fallait laver !•affront fait à tous les Grecs. ri leur rappela le serment 9ui les liaient fous à lui, Ménélas. En effet, comme un grand nombre de chefs de la Grèce avaient autrefois demandé la main d'Hélène, T_yndare, son père, sur les conseils d•ul_ysse, avait fait prêter serment à tous les prétendants, de porter secours à celui 9ui serait choisi, si Jamais un Jour 9uel9u'un cherchait à lui ravir son épouse. Ét voilà 9u'Hélène venait d'être enlevée! Aussitôt, par fidélité au serment, tous se rassemblèrent en vue de préparer la guerre. V.

19 Rassemblement d'une flotte immense à Aulis Après bien des tractations, les chefs choisirent Agamemnon, roi de M_ycèneset frère de Ménélas, pour conduire 11 expédition. Une flotte immense fut réunie à Aulis. C'est de là 9ue les Achéens devaient partir pour punir Pâris et ramener Hélène. Tout était prêt. On n'attendait plus 9ue des vents favorables, mais ils tardaient à venir. Quand le vent soufflait, il était contraire. Sinon, pas la moindre brise. Les jours, les semaines passaient. On consulta les prêtres pour conna1tre la volonté des dieux. On apprit alors de la bouche du devin chalcas la cause du mal: la déesse Artémis avait obtenu d1É:ole 9u'aucun vent favorable ne puisse gonfler les voôes des navires achéens. Agamemnon, en effet, avait 9uel9ue temps auparavant gravement offensé la déesse : lors d'une partie de chasse, il avait tué une biche et se vantant de son adresse, il avait même ~jouté 9u'il pensait, lui, simple mortel, être meilleur ~u'elle à la chasse. Seul, le sang d'une victime humaine pouvait apaiser la colère de la déesse. E:ne exigeait même, pour réparer !•offense commise, le sacrifice d'Iphigénie, la propre fille d'Agamemnon. Ce dernier, depuis la nouvelle, vivait un véritable cauchemar. Tout le Jour, il errait sur le port d•Aulis, jetant des regards désespérés sur les bateaux immobiles, fu_yant le regard des autres rois 9ui attendaient impatiemment la seule d6cision 9ui s'imposait, si l'on voulait venger la Grèce. Mais 9ue faire face à la volonté cles dieux? Comment pouvait-il se résoudre à une action aussi noire? E.t s'il refusait, c'était le déshonneur assuré pour son frère, pour sa propre famille et tous les Grecs. Cette guerre devait avoir lieu à tout prix. Les Tro~ens pouvaient-ils donc se permettre toutes les infamies, sans aucune réaction de la part des Grecs ? Mais non, il ne pouvait se résoudre à fa mort de sa fille bien-aimée. 11 était prêt aux concessions les plus barbares, maisjamais il n'irait jus9u'à sacrifier sa propre tille. Il offrit une hécatombe de taureaux à la déesse, mais celle-ci resta inflexible. 1 Le sacrifice de cent boeufs. ,

21 Le sacrifice d' 1phigénie et la route vers Troie Le temps passait. Impatients de se battre, Ul_ysse et Ménélas en earticulier le pressaient, lui expli9uant 9ue rien ne pouvait se taire contre le gré de la déesse, 9ue cette dernière était d~à tort en colère et 9u'il ne fallait plus désormais tergiverser sous peine d'aœaver la situation. Aller contre la volonté des dieux était s'exposer aux pires représailles. . L'ambiance dans le camp des Grecs devenait irresP,irable. Toutes sortes de rumeurs circulaient sur la raison de ces vents défavorables. Agamemnon finit par se résoudre au seul sacrifice capable de taire pardonner sa faute. Mais il fallait surtout 'lue son épouse, cl~temnestre, ne soit mise au courant de l'attaire et ne se doute de rien. Pour cela, il inventa un mensonge: il lui fit savoir 9u'Ach1lle acceptait de ne taire partie de l'exP,édition ~u'à condition d'épouser, d'abord, Iphigénie, leur tille bien-aimée. On la tit donc venir à Aulis et Agamemnon ordonna 9u'elle soit sacrifiée sur 1 autel d'Artémis. E:ntin le vent se leva etles bateaux purent 9uitter le port d' Aulis et taire route vers Troie. ' .....

23 .. La Le bouillant Achille Au cours de cette _guerre 9ui dura dix ans, de nombreux héros s'illustrèrent dans chacun des deux camps, mais deux plus particulièrement : l'un, Tro9en, Hector, le trère atné de Pâris et l'autre, Grec, Achille. Hector, le plus valeureux des soldats tro_ljens, dirigeait l'armée, Priam étant trop âgé. Il participa à de nombreux combats, dont un contre l>jax, le fils de Télamon, 9ui resta mémorable: les aeux hommes se battirent avec une telfe rage toute une journée, 9u'à la tombée de la nuit, ils finirent par s'offrir des présents pour mar9uer le respect 9u'ils se portaient l'un à l'autre. Achille n'était autre 9ue le fameux fils de Thétis et de Pélée. De par ses origines, on savait 9u'il était inférieur aux dieux, mais supérieur aux mortels. ri portait du reste l'épithète~ semblable aux dieux». Sa mère voulant lui donner l'immortalité, l'avait plongé P.euaP,rès sa naissance, dans les eaux du St9x, l'un des trois fleuves des Enfers, mais comme elle le tenait par le talon, son corps devint invulnérable à l'exception de la partie 9ui n'entra P.as au contact de l'eau. Son éducation avait été confiée au Centaure Chiron, et sa mère lui avait fait fabri9uer des armes d'airain par Héphaïstos lui-même, le dieu des forgerons. Plus tard, pour le soustraire à une prédiction selon la~uelle il devait mourir au combat, Thétis décida de le mettre à l'abri sur l'île de Sk9ros, à la cour du roi L9comède 9ui avait plusieurs filles. Elle le déguisa de sorte 9u'on le prenne pour l'une des princesses et il vécut là 9uel9ue temps. Mais comme, selon un oracle, la victoire des Grecs ne pouvait avoir lieu sans la participation d'Achille au combat, Ul9sse se rendit au palais de L9comède. Là, afin de savoir la9uelle des filles était en réalité un garçon, il se déguisa en marchand. Il donna à choisir aux princesses des b~oux parmi les9uels se trouvait une épée et un bouclier. À la vue des armes, le bouillant Achille ne put s'empêcher de se précipiter sur celles-ci et fut ainsi démas9ué par Ul9sse. Aussitôt, il rejoignit, à la tête des M9rmidons, nom 9ue portaient ses soldats, le camp des Grecs installé près des remparts de Troie. ... ...

25 Hector tue Patrocle en cro_yanttuer Achille Les Grecs avaient tenté à maintes reprises de prendre la ville d'assaut, mais sans succès. Ils décidèrent alors de priver les Tro_yens de tout approvisionnement. C'est ainsi <3u'ils s'emparèrent des cités voisines. Lors de la prise de l'une d'entre elles, Achille captura .f>riséis, une jeune et belle Tro_yenne, dont il fit son esclave. Agamemnon, faisant valoir ses prérogatives de chef des armées, s'empressa de la lui prendre. Furieux, se sentant spolié, Achille s'enferma sous sa tente et en vint à souhaiter la victoire des Tro_yens. Entre-temps, vo_yant 9ue la guerre n'en finissait pas et afin de limiter le nombre de morts de part et d'autre, Pâris, suite aux reproches adressés par son frère Hector, proposa aux Achéens un combat singulier l'opposant à Ménélas: celui 9ui l'emporterait donnerait la victoire à son camp et garderait Hélène. Sous les _yeux de celle-ci, le combat eut fieu : il tourna rapidement à l'avantage de Ménélas, soldat beaucoup plus expérimenté. Au moment où il s'apprêtait à tuer lejeune Pâris, Aphrodite intervint pour protéger ce dernier en le faisant disparaître dans un nuage. Comme par ailleurs, les Grecs, après le retrait d• Achille sous sa tente, essu_yaient défaite sur défaite, Patrocle, son ami fidèle, supplia le héros de revenir au combat. Devant son retus obstiné, il finit par obtenir d'Achille 9u'il lui prête ses armes et retourna au combat à la tête des M_yrmidons. Ainsi revêtu, il parvint à mettre en déroute l'armée ennemie 9ui menaçait le camp grec et 9ui avait commencé à faire brûler les vaisseaux. C'est alors 9u'Hector, cro_yant reconnaître le roi des M_yrmidons, se rua sur lui et le tua. V ... ... , .

27 Le bacher et la douleur d'Achille Achille se reposait sous sa tente, 9uand il apprit la nouvelle. Aussitôt, il sortit et aperçut, approchant dans sa direction, une troupe de soldats, au milieu desfluels on devinait un corps 9ue l'on P,Ortait. Après q_uel9ues instants, le doute laissa la place aux certitudes: c'était bien celui de son ami. Achille, le visage en larmes, était incapable de parler ou de taire un geste. Ses 9eux hagards ne pouvaient plus se détacher du corps aimé de Patrocle, souillé de poussière et de sang. À la fois désespéré et furieux, il s'enferma un long moment dans un silence 9ue personne n'osait interrompre. Puis, il se fit expli9uer de 9uelle façon s'était déroulé le combat, comment s'étaient passés les derniers moments. Ensuite, il ordonna 9ue l'on prépare un bacher. Il rendit les honneurs funèbres à son ami en sacrifiant des chevaux et douze jeunes Tro_yens 9u'iljeta dans le bacher. Après le temps du deuil et du recueillement, vint celui de la colère 9ui n'avait cessé de monter en lui: il resolut de venger Patrocle. -

29 Achille tue Hector Une fois les funérailles et les jeux funèbres 2 achevés, Achille attendit la première occasion. elle ne tarda pas à se présenter. Apercevant Hector à sa sortie des portes de la vine, il se lança à sa P.oursuite et finit par le tuer en combat singulier. Il traîna ensuite dans la poussière le cadavre derrière son char, faisant trois fois le tour de la ville, puis le tour du tombeau de son ami. Du haut des remparts, le roi Priam, la reine Hécube, Androma9ue, l'épouse d'Hector, effondrés, ne pouvaient soutenir du regard la scène abominable 9ui se déroulait sous leurs _yeux. Même certains dieux commençaient à murmurer devant la vengeance démesurée d• Achille. Pâris et Hélène, les _yeux baissés, se tenaient en retrait, sentant bien la part de responsabilîté 9u'ils avaient dans ~le malheur 9ui les accablait tous. Le lendemain, le vieux roi ordonna 9ue l'on ouvre les portes de la cité, traversa, entouré de 9uel9ues gardes, l'immense espace désert 9ui séparait les remparts de Troie du camp des Grecs, et vint trouver Achille. E:n pleurs, il se jeta à ses pieds en lui entourant les genoux dans un geste de supplication', pour lui réclamer le corf.>s de son fils Hector. Achille, pris de pifié devant ce vieil homme aux cheveux blancs, brisé de douleur, devant ce roi 9ui n'hésitait pas à s'humilier devant lui, finit par le lui rendre. 2 en Grèce, à la mort d•un héros ou d'un personnage important, lors9u'on voulait !•honorer, on organisait des jeux (course, lutte, dis9ue, javelot, etc.) aux9uels participaient tous ceux 9ui le souhaitaient. :> Ce geste de supplication était celui du vaincu 9ui demandait sa vie au vain9ueur, celui de l'esclave suppliant son maître: « embrasser les genoux,. était vraiment se mettre à la merci de l'autre. Achille aurait pu tuer Priam ou le garder en otage. ..... V. . .

31 \l La prise de Troie Le cheval de bois et le faux départ des Grecs Cela taisait des mois ~ue durait le siège. De nombreuses tentatives avaient été faites pour prendre la citadelle, mais aucune n'avait abouti. Tandis que l•in_génieux ul_ysse réfléchissait à une solution, Pallas Athéna lui inspira une idée ~u'il proposa aux autres chefs des Grecs : « Puisque la force ne suHit pas, il faut bien recourir à la ruse. Nous allons construire un énorme cheval de bo,s. JIsera creux à l'intérieur, disposera d'une ouverture sous le ventre pouvant laisser le passage à un homme. li sera monté sur des roues pour pouvoir être déplacé. Puis nous ferons.semblant de lever le siège et de retourner en Grèce. Nous laisserons le cheval non loin des remparts de Troie et nous ferons en sorte que les Tro_yens pensent qu'il s'agjt d'un don tait aux dieux pour nous les concilier. E:n tait à la faveur de la nuit, je me glisserai avec un grouP.e de compagnons à l'intérieur du cheval. Avec un peu de chance, cro_yant détourner à leur profit Îa bienveillance des dieux, les Tro_yens feront entrer le cheval à l'intérieur de l'enceinte de la ville.,. Quelques jours plus tard, un immense cheval de bois, réalisé avec le plus grand soin, était visible sur le rivage, à cent lieues à la ronde. Parmi les soldats grecs, se trouvaient en effet d'habiles charpentiers et menuisiers, experts dans la confection et l'assemblage de pièces de bois pour la construction des navires. lis avaient su, à l'aide de madriers et de planches travaillées et recourbées avec art, parfaitement façonner la croupe et les formes du cheval. Tout cela ne manquait pas d'intriguer les Tro_yens 9ui, du haut de leurs remparts, se demandaient à quoi pouvait bien servir cet animal en bois. Tout se passait comme prévu. Au jour fixé, l'armée grec<;iue commença à P.lier tentes et bagages, à embarquer le matériel lourd, les équipements, les chevaux et bientôt, il ne resta plus, non loin des portes de la ville, sur les larges espaces désertés, 9ue l'immense cheval de bois. ... '/

33 Deux serpents étouffent Laocoon et ses deux fils Quand les navires se furent suffisamment éloignés en direction de Ténédos, île située non loin de Troie, et 9u'ils furent hors de la vue des guetteurs tro_yens, les soldats grecs se dirigèrent à nouveau vers la côte, sans se montrer, et là, attendirent le bon moment pour revenir à l•atta9ue et prendre la ville par surprise. Après le départ de ces derniers, les Tro_yens, soulagés, ouvrirent les rortes de la ville et leurs chefs vinrent examiner de près le m_ystérieux cheval laissé par les Grecs. Une vive discussion s'engagea pour savoir ce 9u'rl convenait de taire. Fallait-il le brOler? Fallait-il le faire entrer dans la cité? Fallait-il ne surtout pas .Y toucher? Un tra'itre expli9ua 9u'il s'agissait d'une offrande faite par les Grecs à Pallas Athéna, P.our obtenir sa protection lors de leur retour en Grèce, 9ue si l'on voulait 9ue la cité bénéficie de la même protection, il convenait de taire entrer le cheval à l'intérieur des remparts. Le prêtre Laocoon s'opposait de toute sa force de conviction.~ Je crains les Grecs, même 9uand ils apportent des P.résents-t ~1 disait-il. Or, alors 9ue ce dernier taisait un sacrifice en l'honneur de Poséidon, le dieu envo_ya de la mer deux énormes serpents 9ui enveloppèrent dans leurs anneaux Laocoon et ses deux fils, et les étouffèrent. Les Tro_yens comprirent alors 9u'il avait offensé Athéna en refusant !•offrande 9ui lui était consacrée, 9u'il fallait placer le cheval à l'intérieur des remparts et organiser à cette occasion une grande cérémonie 9ui mar9uerait leur victoire sur les Grecs. Le plan imaginé par ul_ysse marchait à merveille. + citation latine , " Timeo Danaos et dona ferentes. • , ...... , . .

35 Le cheval de Troie Au milieu de la nuit, alors 9ue les soldats tro_yens avaient bu et festo_yé pour célébrer la tin de la guerre, Ul_ysse et ses compagnons ouvrirent la trappe et sortirent un à un, sans bruit, du ventre de l'animal de bois. ...

37 L'atta9ue des Grecs Ul_ysse et ses compagnons se dirigèrent ensuite vers l'entrée princir.ale de la ville, tuèrent les gardes endormis et ouvrirent en grand les portes à l'armée grec9ue 9ui 1 entre-temps, s'était rar.prochée en longeant le rivage. L'atta~ue fut brutale. Trop de haine s'était accumulée. L'odieux enlèvement d11--félèneP.our commencer, toutes les défaites, toutes les humiliations subies au cours de ces dix années de guerre, le refus obstiné de Pâris 9ui avait gardé Hélène en dépit de toutes les démarches entreprises par les Grecs, la mort injuste de héros comme Patrocle et de bien d'autres encore 9ui criaient vengeance, l'insolente résistance des remparts tro_yens après tant d'assauts inutiles, tout cela avait contribué à renforcer la détermination des Grecs à en finir avec l'ennemi. E:n ce moment décisH· ~ certains dieux même, comme Poséidon et Athéna, agissant dans l'ombre, prirent part à l'action en suscitant rage et folie meurtrière dans le cœur des guerriers grecs. Maintenant 9ue les portes étaient grandes ouvertes, maintenant 9ue les hauts et épais remparts de Troie n'étaient plus un obstacle pour eux, ils se sentaient invincibles. Les Tro_yens euxmêmes, surpris dans le sommeil et l'esprit encore troublé par les vapeurs du vin, ne comP.renaient pas ce 9ui se r,assait et leurs troupes cherchaient vainement à s'organiser. Il était trop tard. L'armée grec9ue s'engouffra en masse dans les rues et les maisons de la ville, pillant, incendiant, tuant . •

39 Mort d'Achille et de Pâris - La ruine de Troie Les rues étaient jonchées de cadavres à m~itié nus. Dans des fla9ues de sang, des blessés bougeaient encore en gémissant, d'autres demandaient 9u'on achève de leur donner la mort. E:.pées, lances, boucliers brillaient de mille reflets à la lueur des feux 9ui embrasaient les maisons. Le ciel rougeoyait des incendies 9u'on avait allumés, on entendait r,artout le grondement sourd des brasiers 9ui montaient à l'assaut des façades, le crépitement des charpentes 9ui se tordaient sous l'effet de la chaleur avant de s'effondrer avec fracas. Des hommes en armes couraient en tous sens. Des femmes terrorisées fu_yaient avec leurs enfants, sans savoir où aller. Par moments, des hurlements déchirants traversaient ce tumulte : c'était des fils ::,ue l'on arrachait à leur mère, des femmes à leur époux. Aux appels désespérés des vaincus 9ui imploraient les dieux, tendant les bras vers le ciel, répondaient impitoyablement les cris sauvages des vain9ueurs 9uijubilaient' à l'idée de la victoire. De nombreux héros troyens et J!,recs furent massacrés, parmi les9uels Achille : Pâris lui décocha une flèche 9ui, guidée par Apollon, lui atteignit le talon. C'est des suites de la blessure 9u'il mourut. Pâris, lui-même, fut mortellement blessé par une flèche tirée par Phffoctète. Priam fut égorgé par P_yrrhus, le fils d'Achille. Femmes et enfants troyens, dont Androma9ue, l'épouse d•Hector et leur fils Ast_yanax, furent emmenés en esclavage. Hélène fut ramenée à Searte par Ménélas. Ulysse enfin, comme on le sa,t d'après les récits de L'Odyssée, mit dix ans pour revenir dans sa patrie, ttha9ue et retrouver sa femme Pénélope. Telle fut l'issue de la guerre de Troie. « Et tout cela pour une pomme jetée par la Discorde, fat-ce une pomme d1or, qui devait désigner la plus belle ! » 5 Jubiler , manifester unejoie intense, souvent intérieure. 4 r •

40 41 chapitres Page 3 1. La pomme d'or li Il. L'enlèvement d'Hélène 15 Ill. Les préparatifs de la guerre 21 IV. La guerre 29 V. La prise de Troie TABLE:DE:5 MATIÈ.RE:5 Planches Page 2 Le mariage de Thétis et Pélée 4 «Àla plus belle» 6 Les trois déesses sur le Mont Ida : Athéna, Aphrodite et Héra 8 Lejugement de Pâris 10 À la cour du roi Ménélas de Sparte, le coup de foudre entre Hélène et Pâris 12 L'enlèvementd'Hélène 14 Colère de Ménélas et mes~'&e aux rois de la Grèce: Agamemnon, ul~sse, Nestor, Idoménée et ~ax, tifs de Télamon 16 Rassemblement d'une Aotte immenseà Aulis 18 Le sacritice d'Iphigénie et la route vers Troie 20 Le bouillant Achille 22 Hector tue Patrocle en cro~ant tuer Achille 24 Le bocher et la douleur d'Achille 26 Achille tue Hector 28 Le cheval de bois et le taux départ des Grecs 30 Deux serpents étouffent Laocoon et ses deux tils 32 Le cheval de Troie 34 L'atta9ue des Grecs 36 Mort d•Achille et de Pâris - La ruine de Troie Sources bibliographi9ues -Sources iconographi9ues SOURCES f>lf'.>LIOGRAPHIQUES L'Jiade & J>odgssée, Homèn: L'tntitle, Vrrg,c SOURCES ICONOGRAPHIQUES Détails prélevés à partir des oeuvres suivantes : Page 2 : Le mariage de Thétis et Pélé.= Le marÎage de Pélée et Thétis 159; de Cornelis van Haarlem Frans Hals Museum Haarlem, Pa_ys--E>as Page "'1:- « À la plus belle» Page 6 : Les trois déesses sur le Mont Ida : Athéna, Aphrodite et Héra in L'ArtGrecde Kostas Papaioannou - Citadelles et Mazenod Jean Ducat, Jean f>ous9uet, Gilles Touchais Gtadelles et Mazenod : ;e titre de la collection L'art et les gandes dvîlîsatîons 19.9; • T&d'Ephèbe- Tête dite L'Ephèbe Blond, Athènes --+90-+80 • T&d'Aphrodite-;25 avJ.-C. • Korésignée d'Anténor, Acropole d'Athènes, -520 marbre • Athéna, Templed'Aphaia, Fronton ouest, -500-+80 marbre H.1.68 m Musée de Munich, Allemagne •Carte: Care_yMatthew -American Atlas 1809 Walsh, P· 1;6; cF1222 Page 8 : Le Jugement de P:Jris • Lejugement de Paris, Girolamo di E>envenuto (1+70-1525)- Musées nationaux de France in L'Art Grec, Kostas Papaioannou - Citadelles et Maz.enod • Delphes : Tholos du sanctuaire d1Athena -j80 Page10: À la cour du roi Ménélas de Sparte, le coup de foudre entre Hélène et Paris • Ap:,llon et DÎane de 5arbari Jacof'? connu vert; 1500 - 1515 - Musées nationaux de France • Pluton dieu des enfers t.enant ~rbèœ encha1hé 1760de PajouAugustin (l,7;()-1809) Musée du Louvre France • La fèmmeeti'amourde WilliamAdolphe 5ouguereau (1825-1905-) Muséesnationauxde France • Guerrier A de Riacc ..-+60,bronze H 1.98 mMusée de R.eggiode Calabre, in L'Art Grec, Kostas Papaioannou -Gtadelles etMazcnod Page12: L'enlèvement d'Hélène • L'enlèvementd'Hélénel626 - 16;1de Guido Reni 0575-16+2) 2.65 m x 2.:5; m, musée du Louvre - Paris France Pagel+: Colère de Ménélas et messageaux rois de la Grèce : Agamemnon, Ul_ysse, Nestor, Idoménée et ryix, fils de Télamon • carte ExactÎ55Îma Tofius Archipelaki nec non gaeda tabula in qua omnes su/jacentes re!!Joneset insulae dfstinde ostenduntur 1681 de Nicholaas Vîsscher Koninkljke E>ibliotheek, La Ha_ye,Pa;1s-E>as • Musées nationaux de France: - St:atued'Apaflondite «Ap:J/lon Lycien,.dePraxitèle, sculpteur f!!CC ive siècleavantJ.-C. -1axd'Étienne Delaune (1518-158;) /95 gravure - ~rcu/e assis deJ/+ vers lagauche de E>londelMerr;1-Joseph (1781-185;) - Guerrier C3S<JUé et cuîrassé debout tourné vers la droib::, de François E>oucher(170;- l7lO) - Étude P'?ur Jason de Gustave Moreau XIX• siècle (1826-1898) - Pluton, dieu des enfers, t.enantc:.erbère enchatM, 1760,de ~ou Augustin (17,0-1809) Page 16 : Rassemblementd'une Aotte immenseà Aulis Page 18 : Le sacrifice d'Iphigénie et la route vers Troie • Le sacrifiée d11phigénîe l" siècle Fres9ue du 9uatrième st:yle provenant du périst_yledu pcète tragi9ue à Pompéi, Italie • Éole Marbre ancien Wikipe<lia, Internet, Domaine public Page 20 : Le bouillant Achille in L'Art Grec, Kostas Papaioannou - Citadelles et Mazenod: • Temple de Delphes - Grèce • Guerrier A de Riace-+6o E,ronzeH.1.,98mMuséede ReggioCalabre • ~nl:aure et Lapithe -++7 -+;2 Athènes - AcroPole Parthénon Métope sud / Métope XXXI Marbre de Pentéli9ue - HI.;+ m, E,ritish Museum, Lond,·es • Thétisplongc.ant son His dans le Styx 1780de charles, NicolasCochin Musée de chamber;1, France • LeCotl:aurechironetAchf//edeGuiseppe Maria Crespi drt«LoSpagnuolo» (1665-1747), Huile sur Toile 16.94- Kuntshistoriches Museum - Vienne, Autriche Page22 : Hector rue Patrocle en cro_yantruer Achille • Combat autour du corps de Patrocle Hector luttant contre deux guerrier5 f![= 9ui s'empre.s.sendt e relever le corps de Patrocle. E:nlégende IA tnN, revers d'une monnaie de bronze d'Alexandre Sévère frappée à ilion. • M~las partant le c.orps de Patrocle du groupe Pasquino Copie romaine d'après un original hellénisti9ue du 111s•iècle avant J.-C. Loggia di Lanzia, Florence, Italie

42 Page 2+ : Le bocher et la douleur d1 Achille • Antifcxhos annonçant à Achille fa mort de Patrocle; Camée d'après Winckelmann. MONUM. ANT. INE:Dl"ig 129 Page28 : Le cheval de bois et le taux départ des Grecs Sources: w,vw-pland-tur9u1e-g1J1de.com Pagej0 : Deux serpents étouffent Laocoon et ses deux fils Laocoon et ses fils in L'ArtGrecdc Ko5ta5 Papaioannou - Citadelle5 et Mazenod: I" siècle - Marbre, Musée du Vatican - Rome, Italie • Kouros (E>éotie) -560 • Kouros du Ptoïon (f>éotie) -550-5"1-0 • Kouros (Agrigente) -500 -490 • Kouros du Pto,on (5éotie) -500 Page ,2 , Le cheval de Troie Le cheval de Troie 1760de Giovanni Domenico Tiepolo Page,+: L'atta9ue des Grecs irises du Mausolée d'Halicarnasse -;,50 Marbre Haut 0.90 m Page 26 : Achille tue Hector • Achille tue Hector 16j0 de Rubens (1577-16+0),Musée des Beaux-Arts, Pau, rrance in L' Art Grec de Kostas Papaioannou -Citadelles et Mazenod • Achille tra1heHect:or derrière son char, H_ydriearchaï9ue à figures noires • La douleur d1Androma'lue '78) de Jac9ues-Louis David Page ,6 : Mort d•Achille et de Pâris - La ruine de Troie - La mort d1Achi/le 1785 de Gavin Hamilton Peinture sur toile 146cm x 181cm - Musée du Louvre - Paris, France • Cadavre d1Hect.or pcl"M par deux hommes MONUM.DE.LL.INSTIT. ARCHE:O. V.tav.X.I(détail) Huile sur toile 259 x ,06 cm Palais !)rase.hi - Rome, Italie - Mortd'Achiffede J.M Moreau Ci741-181+) - Incendie de Troie de 5rueghel Pieter II leJeune (1564--16?>8) Récit adapté par Jean-François Fonda, proçesseur de Lettres classi9ues Illustrations de Mateata Vitrac, professeur d'A1·ts Plasti9ues Participation de Patricia 5ennel, professeur de Lettres Modernes Responsable du prcjet : Annie Sosse_y Ma9uette et miseen page : Vetea Pugibet Coordination de l'édition: Mairenui Leontief+ Directrice de la publication: Aline Titiehu Heitaa-Archier, directrice du CRDP- IE:N La Guerre de Troie imprimé en j00 exemplaires par STP Multipress R.éf. Pt2626-0917 1S5N. 2.-916+:5+-27-6 © MEE -CRDP 2.009 www.crdp.pt

,_./ ~4 ... " • .- -- : ) ') ,,, ;J ~ " .,, - L • , -.. .... . ... . -- ~éf. Plz626-091J ISbN 2-916-+5+-21-6 .if;) MEE -CRDP 2009_ •. ~ ..w.. ww.crdp.pf fl • .., , :> \

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