métal (les hommes ont appris à fondre Les métaux dans des moules). Faites d'abord en cuivre, elles sont ensuite en bronze, comme ici, (vers 2000 av. J.-C.) puis en fer. Document 6 : les hommes utilisaient des abris naturels Les hommes préhistoriques étaient à La merci des animaux sauvages. Les climats froids rendaient Leur vie difficile. Ils utilisaient des abris sous roche et des entrées de grottes. Les abris sous roche, comme ici à La Roque-Saint-Christophe, sont des cavités que L'érosion a taillées dans des falaises à flanc de vallée (ici, La Vézère). En plus de l'abri, Les hommes y trouvaient l'approvisionnement en eau et pouvaient surveiller Les alentours (animaux sauvages rôdant ou tribu ennemie cherchant à les attaquer). Certaines parties de ce site ont été reconstituées pour montrer aux visiteurs comment La vie s'organisait dans ce type d'habitat : coin du foyer, réserves d'eau (on aperçoit Les trous dans La terrasse). Document 7 : était-ce un conducteur ou un fabricant de char ? Dans Les sociétés anciennes, ceux qui avaient une place particulière (par Leur naissance, Leur travail ou Leur mérite) étaient enterrés avec des objets ou des signes distinctifs de Leur spécificité : armes pour Les guerriers, couronnes et objets précieux pour Les rois et Les nobles, outils pour Les artisans, objets sacrés et rituels pour Les prêtres. Dans La plupart de ces sociétés, on croyait que les humains continuaient La même vie après Leur mort, ils avaient donc besoin de ces objets. Cette croyance trouve son apogée pendant l'antiquité égyptienne. Ici, il n'y a pas d'outils particuliers près du squelette ; on peut alors supposer que c'est un conducteur de char, peut-être réputé puisqu'on a pris Le soin de L'enterrer avec son char. Document 8 : fouille d'un habitat ancien retrouvé (vallée de la Vaihiria) C'est souvent par hasard que des restes d'habitat ou de Lieux de culte sont trouvés. En Polynésie, beaucoup de vestiges ont été trouvés au cours de grands travaux d'aménagement : routes, pistes d'aviation. Les archéologues se rendent alors sur place, évaluent La richesse du Lieu ; en accord avec Les responsables de chantier et suivant L'importance de La découverte, Les travaux peuvent être retardés pour permettre une fouille de sauvetage. Le site de Vaihiria a été mis à jour Lors du tracé de La route traversière MataeiaPapenoo. Les pae pae ont été retrouvés. Ils indiquent L'emplacement des tare. On a pu ainsi reconstituer un petit village. Sur La photo, Les archéologues fouillent Le sol des tare à La truelle. Ils découvrent des foyers (emplacement de petits feux), des fosses, des trous de poteaux (ceux qui soutenaient Le tare). Document 9 : chantier de fouilles à Rangiroa, Te hone mahue Caractéristique des Tuamotu, ce marae est construit avec des dalles de corail. IL était enfoui sous une accumulation de sable. Les fils s'entrecroisent, divisant La fouille en carrés, ce qui permet de repérer l'emplacement exact des différents éléments du marae. Document 10 : une herminette L'herminette est L'outil Le plus répandu et Le plus utilisé dans Le monde polynésien. L'herminette a un tranchant perpendiculaire à La direction du manche, alors qu'il Lui est parallèle dans une hache. C'est un outil emmanché dont La Lame, faute de métal jusqu'à l'arrivée des Européens, était taillée dans La pierre ou un autre matériau résistant, généralement un coquillage. Elle sert à «tailler Le bois en L'attaquant presque tangentiellement à sa surface par percussion Lancée, le biseau soulevant Le copeau sectionné par Le fil du tranchant». (Dictionnaire de La Préhistoire, André Leroi-Gourhan). L'herminette polynésienne est composée de trois parties : une Lame en basalte, un manche en bois, une Ligature en nape (bourre de coco tressée). On trouve parfois un morceau de tapa entre La Lame et Le manche pour amortir Les coups. Elle servait à tailler ou abattre des arbres, à creuser une pirogue dans un tronc d'arbre, à sculpter des motifs décoratifs. 9
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