. . . ' ',&,: • RÉFÉRE N C E'.S a,1>1,ï.; I C) GR A PJÏ I Q Û' Ë S • Benoit c., Beriot A., Huetz de Lemps c., Mathio J.-c., R.P. O'Reilly P., Vallaux F., Verdier C., Sillages p9lynésiens, éd. L'Harmattan, Paris, 1985. • Vibart E., Tahiti, naissance d'un paradis au siècle des Lumières, éd. Complexe, 1987. C • COMMÊN.TAIRE DES DOCUMENTS Document A : carte du géographe Abraham Ortellius (1570) dans son grand atlas Theatrum Orbis Terrarum Insister sur La situation, La taille, de façon à ce que Les élèves fassent bien La différence entre Le continent austral imaginaire et Le continent Antarctique, bien réel. Document 1 : L'eau et la nourriture, deux problèmes difficiles à résoudre Que ce soit au XVIe siècle ou au XVIIIe, Le problème principal à bord d'un navire reste Le même : comment se nourrir et boire de L'eau potable pendant Les Longs mois de navigation ? En effet, à part Le salage des viandes ou poissons, on ne connaissait aucun moyen de conservation à Long terme. Document 2 : les premiers contacts entre Espagnols et Marquisiens en 1595 Ce document décrit donc L'enthousiasme de Quir6s en découvrant Les populations des îles Marquises mais aussi sa déception de ne pas. pouvoir établir de communication. Pour Les insulaires, ces premiers contacts sont terribles : ils découvrent Les armes à feu. Ce souvenir a très certainement dû tempérer Les rencontres suivantes. Document 3 : mort de James Cook, troisième voyage, îles Sandwich (Hawaii), 1779 En février 1779, alors qu'il revenait de son troisième voyage, Cook trouve La mort aux îles Sandwich (Hawaii), ayant certainement enfreint un tabou apposé sur La baie. Ses compagnons ne retrouvèrent de son corps que Les restes d'un festin cannibale. Document 4 : une cucurbite, appareil à distiller l'eau de mer Quir6s, Le premier, fait construire sur son navire un four pour distiller L'eau de mer. La cucurbite est inventée par Pierre Isaac Poissonnier, inspecteur général des hôpitaux de La marine. Bougainville, puis James Cook, emportent un appareil semblable. Un inconvénient : il tient beaucoup de place. Document 5 : l'arrivée de la Boudeuse, navire de Bougainville, accueilli par de nombreuses pirogues indigènes Le peintre de marine G. Alaux ne faisait pas partie du voyage d'exploration de Bougainville. IL a réalisé son tableau à partir des renseignements donnés par Les membres de L'expédition à Leur retour. Ce tableau illustre L'esprit scientifique de L'époque : précision des détails, recherche de La vérité et volonté de reproduire Le plus fidèlement possible Là réalité. Cette œuvre, réalisée a posteriori, n'est donc pas à proprement parler un document historique authentique, c'est-à-dire contemporain de L'événement et vécu par son auteur, c'est cependant un document présentant un intérêt historique, puisqu'il est révélateur de La manière de penser de L'époque ; il nous renseigne davantage sur La façon dont Les Européens ont vu La Polynésie, que sur La Polynésie elle-même. Note : sous Le tableau (partie non visible sur Le document du manuel), on peut Lire qu'il s'agirait d'une représentation du mouillage de Bougainville à Hitiaa. Or, il semble bien que Le paysage représenté soit plutôt celui de La baie de Matavai. Document 6 : le paradis terrestre, d'après un écrivain qui n'est jamais venu à Tahiti Chateaubriand (1768-1848) développe Le mythe du "bon sauvage" associé à celui des "îles heureuses". Les hommes, naturellement bons vivent en parfaite harmonie avec une nature généreuse qui fournit abri et nourriture. N'ayant plus à Lutter pour Leur survie, ils ne connaissent ni L'envie, ni La jalousie, sources de discorde et de violences et vivent ainsi dans un bonheur parfait. 111
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