Document 9 : évolution de la population de Tahiti de 1767 à 184 7 Une des conséquences dramatiques de l'arrivée des Européens est La chute démographique qui frappe Les Polynésiens. Le document permet de faire Le constat du rapide déclin des Polynésiens (voir Le cahier d'activités). Document 10 : principales causes de la mortalité (fin XVIIIe et début XIXe s.) Ce document permet de dégager Les causes internes et externes (voir plus haut La mise au point scientifique). On insistera sur Le fait que ce sont Les maladies infectieuses -inconnues jusqu'alors dans ces régions -, qui sont La cause essentielle du déclin démographique, à quoi s'ajoute L'alcoolisme, grand fléau de La Polynésie. Document 11 : des haches et des clous Les Polynésiens découvrent d'autres outils, d'autres matériaux, d'autres techniques qui vont faciliter Le travail et La vie quotidienne. Document 12 et 13 : le trésor de Mataiea ; la monnaie à Tahiti Une autre conséquence de l'arrivée des Européens sur Le plan économique est L'introduction de La monnaie. Deux importantes trouvailles réalisées à Mataiea permettent de s'en faire une idée : plus de deux cents pièces d'argent ont été découvertes dans un sac mis en terre au milieu du XIXe siècle. Les pièces sont d'origines diverses : de colonies espagnoles (Pérou, Bolivie, Mexique) où dominent Les pièces de huit réales appelées piastres ; de Grande-Bretagne, des États-Unis. IL n'y a aucune pièce française dans Le trésor, ce qui prouve la difficulté de La monnaie française à s'implanter (peu de commerçants français, les échanges se font surtout avec les états-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Chili). Lorsque Dupetit-Thouars, en 1838, exige de La reine Pomare une réparation de L'outrage fait à La France par L'expulsion des deux missionnaires catholiques, Laval et Caret, c'est une somme de deux mille piastres qui est demandée. Après 1842, cependant, Le franc devient La monnaie officielle à Tahiti, «La pièce de cinq francs or, monnaie de France, sera étalon de monnaie à Tahiti et aura une valeur égale à La piastre forte ...». Mais on continue à utiliser des pièces (or et argent) qui ne portent pas La frappe française. Le document 13 confirme L'intérêt pour La piastre espagnole. Mais Les Tahitiens ne semblent pas connaître La valeur réelle de La monnaie (qui est l'apanage des Blancs) et continuent encore longtemps à troquer entre eux Les produits de consommation courante. Document 14 : les activités des premiers commerçants Jacques-Antoine Moerenhout, d'origine belge, auteur de Voyages aux fles du grand Océan, publié en 1837, réside une quinzaine d'années à Tahiti entre 1829 et 1845. Après avoir combattu dans Les troupes de Napoléon (la Belgique est rattachée à La France depuis 1795), il se rend au Chili avant de débarquer à Tahiti où il exerce une carrière commerciale, puis diplomatique. Dans cet extrait, on pourra montrer comment Tahiti, qui vivait jusque-Là en circuit fermé, établit graduellement des relations commerciales avec d'autres pays et exporte Les produits Locaux : -produits agricoles (huile de coco, bois de Tahiti et Moorea, pia) ; - produits de La mer (huile de baleine, nacre, écailles de tortue ...). Les bénéfices sont importants et Les affaires florissantes pour Les Européens qui s'adonnent au commerce. À une économie de troc se substitue une économie monétaire ( voir Les documents 12 et 13). ------!~ ÉROULEMENT DES SÉANCES ■ 1 èRe séance voir La fiche pédagogique, page 135 ■ 2ème séance indications utiles Objectif : montrer L'influence des missionnaires dans La vie des Polynésiens, soit 133
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