L'expansion européenne au x1x• siècle ments de populations. Ceux-ci se traduisirent finalement par l'accès de cet archipel à L'indépendance en 1962 (premier pays d'Océanie insulaire à accéder à L'indépendance). 1 III. EXPLORATION ET COLONISATION DE L'OC~ANIE L'Océanie a été La partie du monde La plus tardivement explorée et colonisée. IL faut distinguer Les pays insulaires d'une part, L'Australie et La Nouvelle-Zélande d'autre part. a) L'Océanie insulaire L'Océanie insulaire a été découverte par des navigateurs européens entre Le xvre et Le XIXe siècle. Ces navigateurs sont d'abord espagnols, puis anglais et français pour l'essentiel. On ne reviendra pas sur Les détails des explorations et des prises de possession. IL convient par contre d'insister sur Le fait que le partage de l'Océanie a obéi aux mêmes lois que celles qui ont présidé au partage du monde colonial. À partir d'avancées militaires, évangéliques ou économiques, Les grandes puissances se Livrent à des marchandages pour une répartition équitable des conquêtes. En Océanie comme ailleurs, Français et Anglais s'entendent à l'amiable plutôt que d'entrer directement en conflit. Les agitations de Pritchard, à Tahiti, étaient vouées à l'échec dès L'instant où L'Angleterre avait décidé d'échanger Les possessions des Pomare contre La Nouvelle-Zélande que convoitait aussi La France. France et Angleterre doivent également s'entendre pour faire place au nouveau venu allemand (en Micronésie et au Samoa occidental), ainsi qu'à L'invité surprise américain à qui est Laissée une partie de L'archipel samoan (aujourd'hui Les Samoa américaines). Toutefo1s, Le fait que L'Allemagne s'intéresse aux îles Sous-Le-Vent précipite L'intervention française de 1888 (doc. 11, p. 112). Bien peu d'îles océaniennes ont connu une véritable exploitation coloniale. Elles sont trop exiguës et trop éloignées pour intéresser Les grandes compagnies. C'est dans L'archipel mélanésien que L'on rencontre Les formes Les plus élaborées de L'économie de traite. À Fidji (doc. 10, p. 112), Les Anglais introduisent des plantations de canne à sucre. Au Vanuatu (ex-Nouvelles-Hébrides), aux Salomon et en Papouasie-NouvelleGuinée, on recense des exploitations forestières, des fermes d'élevage, des plantations ou des mines ... Mais on est Loin de ce qui se passe en Afrique ou en Asie. Un seul des pays d'Océanie insulaire est devenu une colonie de peuplement : La Nouvelle-Calédonie (voir p. 127). La France y installe d'abord un bagne. Ensuite, arrivent des colons de plus en plus nombreux, attirés par un climat plutôt agréable et de vastes espaces sur Lesquels ils peuvent se Livrer à un élevage semi-extensif de bovins. b) L'Australie et la Nouvelle-Zélande L'Australie et La Nouvelle-Zélande sont des colonies de peuplement, mais Leur histoire est sensiblement différente. Les Anglais destinent d'abord L'Australie à l'accueil des bagnards (les convicts). Plusieurs bagnes sont créés dans Le pays. Par La suite viennent des chercheurs d'or (doc. 15, p. 113) et des colons de plus en plus nombreux qui s'adaptent à L'immensité du pays en créant de très vastes exploitations d'élevage extensif (doc. 12, p. 113). Les Aborigènes sont pourchassés comme des bêtes et L'on tente de Les exterminer (ce qui est fait en Tasmanie). Les survivants se réfugient dans Le bush. L'intérieur du pays, constitué d'espaces désertiques, est découvert au prix d'expéditions périlleuses qui coûtent la vie à de nombreux explorateurs (voir atlas, carte n° 6, p. 172). "E"tvL'f'âit/l'Aù'.str~tie'ri'è'pti:iraît, êh'ta'rtt 'què pays, qâf"îfü début dù XXé sfèclé.:,J l•ori~ gf1tê,:~on à d~s"1cofonies ÎbJl~pendà!Îte•s\~ês uriès<des ~"ûtre·s, avec,Leurs·.prop~e~· capitàles,<C:Sydney/Melboürne~ ·arisbân~,, Adelaj"dè:r F\~rth .•.) et Ledrs'propres lpis .. C.en'•'t iq~'èn,?19Q1.qµe'tces ,·cq,lonies .se,;;;re,group:e,r,-td~ns c~ Cl!.l.e l'on· ,appe~~f!s:,tc,'r~le ·:Qommonliirealdth'Australie'-··'· , • • ' •··'• •• y , '< ,,,·:\· ·,· x,. ., .-, ,, ,.·à,:/': ..., ;, 140
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