c) L'hydroélectricité L'énergie hydraulique concerne particulièrement L'île de Tahiti dont Les hautes vallées bénéficient d'une pluviométrie abondante, mais également Les îles Marquises. La nécessité de Lutter contre La précarité de l'approvisionnement énergétique du Territoire et de tendre vers une indépendance aussi complète que possible dans ce domaine, a été ressentie très tôt. Dès Les premières années de E.D.T., on songe à L'hydroélectricité. Vers 1920, Émile Martin manifeste son souhait d'exploiter L'énergie des rivières de Tahiti : «une usine hydroélectrique doit se faire à Tahiti tôt ou tard et Le plus tôt serait Le mieux [ ...]. Pour cela, il n'y a qu'une seule rivière à Tahiti ayant un débit suffisant pour une usine hydroélectrique : La Papenoo». IL faut toutefois attendre Les années 80 pour que cette prédiction se concrétise par La création de La société Marama Nui (compagnie de développement des énergies renouvelables). Le premier KW/h hydroélectrique est produit Le 30 juin 1981. Les îles de Nuku Hiva, Tahuata, et Hiva Oa, aux îles Marquises, sont aussi équipées en barrages. B • R , , E F E R E,N C.E.. $ B l B,Ll OGRAP.Hl QUE S • Mémorial Polynésien, tome III (1864-1891 ), t. IV (1891-1913), t. V (1914-1939), t. VI (1940- 1961). • Encyclopédie de la Polynésie, tome VII (La France en Polynésie 1842-1960). • Dictionnaire Illustré de la Polynésie. • Les photographes à Tahiti et leurs œuvres, 1842-1962, P. O'Reilly, Les éditions du Pacifique, 1981. • Guennou G., Merceron F., Lextreyt M., Toulellan P.-Y., Terres et Civilisations polynésiennes, éditions Nathan, 1987. C • C O'M MENT A .l RE DE Do êfiJ"M E NÎS Document 17 : les navires en fer propulsés par la vapeur arrivent à Papeete vers 1890 Jusqu'à La fin du XIXe siècle, Le commerce inter-insulaire ou Les Liaisons internationales sont assurés par des voiliers Lents et irréguliers, aux mains de sociétés étrangères. IL faut attendre 1897 pour qu'un petit steamer, La Croix du Sud, desserve régulièrement Les archipels, grâce au pasteur Viénot qui parvient à trouver Les fonds nécessaires pour financer l'achat de ce bateau. Ce vapeur disparaît en 1902 aux Tuamotu, en s'éventrant sur Les récifs d'Apataki. Un peu plus tard, en 1906, un vapeur, Le Mariposa, est Lancé entre La colonie et L'Amérique. San Francisco devient La plaque commerciale importante pour L'Océanie. Après 1880, elle assure 50 % des échanges avec Les É.F.O. On peut faire Le parallèle, steamer à Tahiti et chemin de fer en France, facteurs de désenclavement et du développement des échanges. Document 18 : les premières voitures à essence à Tahiti Les transports terrestres se sont par contre rapidement développés à Tahiti : automobiles (et trucks qui vont succéder aux omnibus à cheval). IL semble que Les premières automobiles arrivées dans Les É.F.O. aient été des De Dion Bouton commandées en 1902 par Les familles Bardury, Vermeersch et Lévy. L'une des dernières De Dion Bouton a roulé jusqu'en 1940. Puis, parviennent à Papeete Les premières voitures Ford directement de San Francisco par Le steamer Mariposa. À signaler que toutes Les voitures Ford arrivées avant La Première Guerre mondiale, ont été réquisitionnées Par l'armée en août 1914 et transformées en auto-canons. Tout véhicule est immatriculé par un simple nombre, puis Le numéro est suivi de La lettre A à partir de 1954, puis B à partir de 1967, C à partir de 1970, puis P depuis mars 1981. Le premier permis de conduire a été délivré en 1913 à Émile Laguesse. En 1930, il y a 1 372 permis. Dès Le début, certains conducteurs abusent déjà de La Vitesse, au point d'occasionner des accidents, ce qui amène Le gouverneur à publier un avis de Limitation de vitesse au Journal Officiel du 15 juin 1914 ! 161
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