Un T.0.M. à La recherche de son autonomie ce n'.est qu'à partir dêi{1964. qu'ils reçoivent la \\fâtionalité française, lorsque la Franee ne reconfraît plù~la Chine de Taïwan (la plû~art des Asiatiques du Territoire ·qnt LJn:pas.s~por:t •~l~ce'lâys) ••Il,'.fautdonç .~~:g1er:ij~probJè.me ,d~: ces N~siden~s installés depuis plusfeùrs généra:tions et né pas les laisser: se rapprocher de .là Chine communiste au moment ~µ la Franc.e commence ses e:s..sais atomiques dan$nos îles. Le mouviement d'e natùralis:lt,inn s'lst en~.o.r~ a:êlJc:éléré,c'.èn t972 P'PÛf' des/haison~ potitiques essentieHernent (pourcontrer la. maj~rité autonoriîiste). La quasi-totalité. de· ceux qu'on appèll~ farrÎiiîèrement Chinois, sont donè er:i"réalité citoyens français .commeleS:rPplyn~•sièns lè s..arit;,. ·: • 1 II. L'ASSEMBLÉE REPRÉSENTATIVE ET POUVANAA L'assemblée représentative est victime de plusieurs handicaps - elle a été élue trop vite (avant Le retour des volontaires) et n'a pas réellement représenté Les populations Locales ; - hommes de La bourgeoisie, Les conseillers doivent faire face, d'une part à L'Administration, d'autre part à une opposition populaire incarnée par Pouvanaa. POUVANAA A OOPA (1895-1977) Pouvanaa a Oopa est né à Huahine, Le 10 mai 1895. IL reçoit une éducation religieuse protestante (sa seule véritable culture) qui Le marque profondément. S'il manie Les textes bibliques avec aisance, il en donne des interprétations très particulières, déroutantes pour un esprit occidental. Les témoignages divergent sur ses capacités à parler, comprendre et écrire Le français. Or, il sait écrire et Lire le français, certes avec quelques difficultés, et il est tout à fait capable de tenir une conversation en français.- Pouvanaa est considéré comme un «véritable Tahitien, sorti du peuple et en qui le peuple peut se reconnaître" (Lassalle-Séré). IL s'intéresse à L'agriculture, à La menuiserie. Vers L'âge de dix-huit ans, il s'installe comme menuisier à Papeete. Avec Paulette Marcantoni, il a un fils en 1917, Marcel, dit Mate Oopa. Pendant La Première Guerre mondiale, il combat dans Le Bataillon mixte du Pacifique, avec Les fameux "Poilus Tahitiens". Le B.M.P. participe à La seconde Bataille de La Marne en 1918. De retour à Tahiti, Pouvanaa épouse Louise Tumahai (novembre 1920). En 1940, Pouvanaa est L'un des membres fondateurs du Comité gaulliste "France Libre". À partir de février 1941, il cherche à protéger Les Tahitiens contre L'emprise économique des Français et des Chinois. Début juillet 1942, Pouvanaa critique ouvertement L'Administration et réclame des réformes de structure du pays (création d'un conseil général). IL harangue Les foules, parle même d'employer les grands moyens pour faire cesser Les injustices. IL est arrêté, s'évade, est repris, condamné, s'évade ... Après La guerre, Pouvanaa envisage de concrétiser son action par un engagement politique. 1 III. LA MONTÉE DES CONTESTATIONS : 1945-1947 La convergence de plusieurs mouvements de protestation contre L'Administration amène Tahiti au bord de L'émeute en juin 1947. • L'Union des Volontaires Les Volontaires sont rapidement déçus de ne pas recevoir Les avantages qu'on Leur avait promis : d'où création d'une "Union des Volontaires". • Le Comité Pouvanaa Jean-Baptiste Céran-Jérusalémy, Anthelme Buillard, Jean Florisson, Pouvanaa décident La création d'un "Comité Pouvanaa" (27 février 1947) dont Le but est de créer «un parti politique avec des représentants dans chaque fle ou district>>. Le slogan du comité est : «Tahiti d'abord et pour les Tahitiens,,. 206
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