L'homme occupe La terre Le peuplement de l'Amérique L'Amérique aurait été peuplée par l' Homo sapiens sapiens suivant Les hypothèses entre 35 000 et 10 000 ans avant J .-C. L'homme est passé sans s'en apercevoir du continent asiatique au continent américain par La Béringie, pont de glace de plus de 1 000 km de Large, La mer étant alors à un niveau inférieur d'une centaine de mètres au niveau actuel. Le Nord du continent américain était aussi couvert de glaciers. On admet, comme Le montre La carte n° 1 de L'atlas (page 170), l' hypothèse de L'existence d'un corridor entre Les glaciers que Les hommes auraient emprunté pour progresser vers Le Sud de L'Amérique. L'art pariétal IL y a plus de 15 000 ans, Les hommes de La Préhistoire ont orné de milliers de peintures et de gravures Les parois des grottes comme à Lascaux (chapitre 2 du manuel, documents A1 & A2, p. 12) ou à La Combe-d'Arc (chapitre 11 du manuel, document 9, p. 52). On n'a jamais trouvé de traces d'habitat dans Les grottes de L'époque des peintures rupestres. Les hommes n'y vivaient pas, ils y passaient. L'ornementation des grottes nécessitait la construction d'échafaudages, L'éclairage par des torches ou des Lampes à graisse. Les colorants étaient trouvés sur place : Le noir (charbon de bois, os calciné ou oxyde de manganèse) ; Les ocres jaunes ou rouges (argiles riches en oxydes métalliques). Les colorants étaient appliqués sur Les parois avec Les doigts, soufflés avec La bouche ou appliqués à l'aide de pinceaux faits de matière végétale ou de crins de cheval. Nombreuses ont été Les interprétations données pour expliquer un telle profusion. On a d'abord parlé "d'art pour L'art", puis de magie de La chasse ou de La fécondité. Les dessins auraient visé à envoûter Les animaux ou à rendre Les femelles fécondes. Dans Les années 1960-65, Leroi-Gourhan a développé L'idée d'une bipartition sexuelle, un principe mâle et un principe femelle, Le plus souvent Le cheval et Le bison, double entité symbolique des hommes et des femmes. Plus récemment, Jean Clottes interprète L'art des cavernes à La Lumière du chamanisme. Les hommes ont toujours cherché à entrer en contact avec Le monde des esprits pour obtenir Leur secours face aux innombrables difficultés de La vie quotidienne. Les chamanes rentrent en contact avec Les animaux-esprits par Leurs dessins et Leurs rites. La "révolution néolithique" ? Dans La Préhistoire européenne, on oppose La Longue période du paléolithique (des origines de l'homme au réchauffement climatique marquant La fin des glaciations) à La période plus courte du néolithique (jusqu'à L'invention de L'écriture, vers 3300 avant J.-C.). Le paléolithique est défini par un mode de vie nomade, de chasseurs, pêcheurs, cueilleurs et ramasseurs. Au contraire, Le néolithique est défini par un mode de vie sédentaire, d' ag riculteu rs-éleveu rs. Cette "révolution" néolithique tend aujourd'hui à être minimisée. Dans Le temps, cette "révolution" occupe plusieurs millénaires. Les premières traces d'agriculture apparaissent au Proche-Orient, dès 9500-9000 avant J.-C., L'élevage vers 8000, et La poterie vers 7000 avant J .-C. De plus, il n'y a pas synchronisme systématique entre Le début de l'agriculture-élevage et La sédentarisation. Dans La vallée du Jourdain (Palestine), on connaît des villages de chasseurs-cueilleurs sans agriculture dès 12500-10000 avant J .-C. Inversement, au Mexique, des villages ont été fondés en 4000 avant J .-C. bien après Le début des premières cultures datées 8000 avant J.-C. (piment, haricot). Quant aux raisons qui poussent Les hommes à cultiver, elles s'expliquent autant par Les contraintes matérielles et économiques que climatiques. L'Histoire de la Polynésie avant l'arrivée des Européens L\ IL faut éviter L'utilisation des termes "Préhistoire", à plus forte raison, "paléolithique" et "néolithique" quand on étudie l' Histoire de La Polynésie avant l'arrivée des Européens (voir remarque en page 13). 60
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