• L'utilisation d'une meule et d'un broyeur en pierre pour moudre Les céréales (blé, orge) et obtenir de La farine ; • La domestication et L'élevage des animaux : chiens, porcs, moutons et bœufs. Documents 1 et 2 : fiches signalétiques et crânes de Lucy (reconstitution) et de l'homme de Cro-Magnon Le tableau et Les crânes seront étudiés en même temps. Près de trois millions d'années séparent Le crâne (ici, reconstitué) de Lucy de celui de l'homme de Cro-Magnon. On mesure L'extrême Lenteur de L'évolution de L'humanité ! • Le nom de Lucy a été donné en souvenir de La chanson des Beatles Lucy in the Sky with Diamonds écoutée par Les chercheurs en 1974 sur Le chantier de fouilles d'Hadar en Éthiopie (voir la carte n° 1 de l'atlas, p. 170). Les cinquante-deux os en bon état du squelette de Lucy, soit 40 % de celui-ci, ont permis de reconstituer son allure générale. Lucy appartient au groupe des Australopithèques, hominidés qui vivaient en Afrique orientale et méridionale de 4 à 1 million d'années avant notre ère et dont une souche serait à L'origine du genre Homo. Elle est bipède, mais ses membres supérieurs Légèrement plus Longs que Les nôtres comparativement aux membres inférieurs, suggèrent sa capacité de grimper aux arbres. Elle casse des pierres pour obtenir des tranchants et s'en sert comme outils. Son crâne a une capacité encore faible de 400 cm3. La face est Large et massive, projetée en avant. Les dents de La mâchoire sont puissantes et indiquent une alimentation végétale (racines, graines, noix, fruits ...) trouvée dans La savane. • Le crâne de type Cro-magnon est celui d'une adolescente âgée entre 16 et 18 ans. IL provient de l'Abri Pataud, abri-sous-roche des Eyzies-de-Tayac en Dordogne dont Le niveau 2 daté vers 19900 avant notre ère contenait cent dix-sept restes humains appartenant à quatre ou cinq individus. Le nom de Cro-Magnon est celui d'un Lieu-dit en Dordogne où on découvrit cinq squelettes en 1868, Lors de La construction de La Ligne de chemin de fer Agen-Périgueux. Tous Les individus présentent Les caractéristiques de l'homme moderne. Le crâne a une capacité cérébrale moyenne de 1 600 cm3 ; Le front est haut ; La face basse et Large ; Le menton marqué mais pas en avant. Les squelettes indiquent une taille élevée (1,80 m). • Coppens et Lucy Cette représentation est parlante. Yves Coppens, découvreur de Lucy doit s' accroupir pour être à La hauteur de La reconstitution de Lucy (1,06 m). D'autre part, on a ici côte à côte, un crâne d' Homo sapiens sapiens, celui d'Yves Coppens et un crâne australopithèque, celui de La reconstitution de Lucy ! Document 3 : des femmes taillent des outils en silex L'homme du paléolithique fabrique les outils nécessaires à La chasse, à La pêche, ou à La cueillette. IL taille des silex. Au fil du temps, Les techniques de taille se sont perfectionnées. Ici, nous sommes au Magdalénien, entre 16000 et 9000 avant J .-C. Cette époque connaît une évolution importante avec Le débitage en Lames. Par une technique élaborée de préparation du nucleus (bloc de silex à partir duquel on débite Lames et éclats ; voir le document 4, p. 51 du manuel), Les tailleurs fabriquent des Lames en série. Une Lame est un éclat allongé et étroit. Emmanchée, elle sert de couteau. Avec des retouches, Les Lames forment des grattoirs, des perçoirs ou des burins pour couper, gratter, percer ou graver. Ici, aux abords d'un campement de chasseurs magdaléniens, une femme débite des Lames d'un nucleus à L'aide d'un percuteur qui sert à frapper sur un chasse-Lame en bois de renne qui permet de mieux diriger Le coup. Document 4 : un travail de plus en plus précis Historiquement, l'évolution des techniques de taille a conduit à rechercher des éclats de plus en plus Longs et fins, c'est à dire des Lames. Le principe général consistait à obtenir La plus grande partie tranchante dans Le minimum de matière. Avec une même quantité de silex, progressivement Les hommes obtiennent un plus grand nombre d'outils et des outils plus spécialisés. Le rendement s'améliore et 63
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