La résisitance polynésienne de 1940 à 1946

14 D’après le discours du 5 septembre 1945 de M. Charon, président de la Ligue de la France Libre, à l’occasion du 2ème anniversaire du ralliement de la colonie au mouvement du général de Gaulle. Services des Archives de la Polynésie française TE ANA TAUROA Papeete 1940, Gouverneur Nouméa, signé de GERY - Document sans légende Services des Archives de la Polynésie française TE ANA TAUROA Le 22 juin 1940, c’est la capitulation. La France ne combat plus, c’est la défaite. De Géry annonce dans son discours à la population dans le bulletin de presse du 24 juin 1940, malgré les «informations les plus désordonnées et les plus contradictoires» pour savoir ce qui se passe en France, qu’il n’a décidé «ni à renoncer ni à abdiquer» et envisage la continuation de la lutte. Il appelle toute la population de la colonie à combattre pour sauvegarder la liberté de l’Océanie qui «veut rester terre française». À la signature de l’armistice, les militaires sont progressivement démobilisés. Le Gouverneur, malgré son discours de résistance, applique les lois pétainistes en démobilisant les soldats.

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