KEMANUOKEHINI

46 II le couva jusqu’à ce qu’il eut des plumes. Le poussin avait grandi, c’était un bel oisillon mâle. Il avait des plumes noires, blanches, dorées, luisantes et brillantes comme l’éclat de l’argent. Kemanuokehini s’occupa de lui comme si c’était le sien. Il l’éleva, l’éduqua. Il lui apprit à voler, à plonger dans la mer, à attraper des sardines, à connaître tout ce que devait connaître un oiseau ! Il l’appela Matuhonu. Kemanuokehini était heureux. Il considérait Matuhonu comme son propre enfant. Tous les oiseaux les admiraient. Matuhonu volait plus haut et plongeait plus profondément que Kemanuokehini.

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