Etude-comparative-ATEM-tome2

13 INDICATIONS PRÉLIMINAIRES Dans le tome premier de notre ouvrage, Éléments pour une étude comparative du tahitien, du français et de l’anglais, nous avons présenté la Théorie des opérations énonciatives comme étant caractérisée par une série d’opérations mentales effectuées sur les différents constituants d’une relation prédicative. À la base de tout énoncé, une relation prédicative comporte des arguments (généralement des noms ou pronoms) et un prédicat, qui apparaît dans l’énoncé sous la forme d’un verbe et dont le rôle est de mettre en relation les différents arguments. Outre l’opération de détermination effectuée sur le nom et l’opération de repérage par rapport à la situation d’énonciation de la relation prédicative, qui peut être translatée (appartenir au passé) ou non translatée (située dans le présent), il existe d’autres opérations qui permettent de comprendre la nature des énoncés produits. Nous retiendrons, entre autres, les opérations d’assertion et de thématisation. En ce qui concerne l’étude de la modalité, nous avons apporté une modification dans notre démarche comparative, en partant cette fois de l’anglais, compte tenu de la richesse des marqueurs des opérations de modalisation dans la langue anglo saxonne. Enfin, ce volume s’achève par une analyse de différents types d’énoncés complexes, c’est à dire d’énoncés dont la construction fait intervenir plus d’une relation prédi cative. Parmi ceux ci, nous retiendrons les relatives, les complétives, les questions indirectes, les relatives sans antécédent, les interrogatives indirectes et les infinitives.

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