chants-polyphoniques-traditionnels

- ANALYSE - Te hei ’una’una E päfa’i ä vau (I) te tiare ’ürau Nö te firi i te hei ’una’una ë ’Ia nati ’oia i te mau fenua I te no’ano’a O te here tumu, ’Ia nati ’oia (i) te ta’ata nei ë I te hono o te auhoara’a ë Teie te tiare no’ano’a E firi tätou i te hei ë. Auteur : Patrick Araîa Amaru La carrure rythmique est marquée par la régularité des constructions syntaxiques allant de 10 à 13 syllabes, réparties tout au long du texte. Le texte C’est une métaphore. Il parle de cette belle couronne aux fleurs multicolores et au parfum enivrant symbolisant l’amour qui existe entre des personnes de diverses cultures. Cet amour fraternel devra être éternel. Autrefois, on utilisait la couronne sur les marae lors de cérémonies sacrées. Le lexique Il est celui de l’union, de l’amour : hono, nati, here, auhoara’a. La couronne aux odeurs suaves, no’ano’a, adoucit les cœurs et unit les êtres humains quelles que soient leurs origines ethniques et sociales. La syntaxe Utilisation du je, vau en tahitien, qui marque une implication totale de l’auteur, de l’individu, dans la confection de cette couronne. À la fin du texte, on passe de l’individu au groupe avec l’emploi de tätou. Ceci est une invitation à l’union pour la poursuite du travail de confection. L’union, dit-on, fait la force, elle marque l’amour, le respect, idées soutenues par la phrase ’ia nati ’oia, i te no’ano’a o te here tumu. 51

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