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9 sautant sur leurs pieds, font faire à la fronde 3 tours au-dessus de leur tête avant de la lâcher. Pour s’exercer, les pierres étaient remplacées par les fruits du nono. En 1767, la fronde était considérée comme une arme redoutable, arme essentielle de l’attaque contre le premier bateau européen à avoir touché Tahiti (le Dolphin). Ma’a, fronde de Tahiti - Source : Encyclopédie de Tahiti n°5 7. Heiva te’a ou teka – Tir à l’arc Les Polynésiens ne semblent jamais s’être servis de l’arc comme arme de chasse ou de guerre »10. Te’a, était le terme utilisé pour désigner le « sport des dieux » et donc un sport réservé aux chefs. D’après les observations de Moerenhout, c’était l’amusement préféré des ari’i. William Ellis, dans ses Polynesian Researches11donne des détails sur ce sport qui était à la fois un amusement et une cérémonie religieuse. « Ce sport s’exerçait le plus souvent au pied d’une montagne ou au bord de la mer. » La plateforme d’archer ou tōrē tahua était construit sur une place sacrée, celui de HITI s’appelait Marumarutua- ia-tearoa. Avant de commencer la compétition, les archers devaient accomplir plusieurs cérémonies au marae. Une fois les préparatifs achevés, ils montaient sur les paepae ou plates-formes habillés pour l’occasion. Il ne s’agissait pas d’atteindre une cible mais de tirer le plus loin possible. A l’issue de la compétition, les archers confiaient leur matériel et leurs vêtements confectionnés pour l’occasion aux personnes désignées pour cette tâche. Ce sport était pratiqué par les hommes et les femmes. Pour fabriquer un arc, on utilisait une branche de pūrau d’environ 1,50m et une corde de rō’ā tressée. Quant aux flèches, elles étaient taillées dans du bambou lisse. La pointe était en ’aito et leur longueur variait entre 45 et 90 cm. Le dieu invoqué était Patutetava’e Plate-forme d’archer (vallée de Papenoo – Tahiti), dessin d’après K.P. Emory – Source : Encyclopédie de Tahiti n°5 10Ed. AHNNE, Bulletin de La Société des études océaniennes N°36, p. 39 à 46 – juin 1930 11 Edition 1972, vol.I, p. 150 à 151

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