Etude-comparative-ATEM-tome2

8 En 2019, a paru le premier tome de l’ouvrage Éléments pour une étude comparative du tahitien, du français et de l’anglais, comportant les résultats d’un travail mené suivant la Théorie des opérations énonciatives du linguiste Antoine Culioli. L’Académie tahitienne Fare Vāna’a avait salué cette étude exceptionnelle réalisée par trois Maîtres de conférences à l’Université de la Polynésie française, des membres autre fait exceptionnel d’une même famille du fenua : le fils, Florent Atem, Maître de conférences à l’Université de la Polynésie française, agrégé d’anglais, option Linguistique, Docteur en études anglophones, spécialiste de civilisation américaine ; la fille, Carole Atem, Maître de conférences à l’Université de la Polynésie française, agrégée de lettres, Docteur en langue et littérature françaises, spécialiste de la littérature française du Moyen Âge ; et le père, Félix Atem, Maître de conférences en anglais, responsable des enseignements de linguistique anglaise, retraité de l’Université de la Polynésie française. En 2023, l’Académie tahitienne Fare Vāna’a est honorée et heureuse d’exprimer à nouveau à ces trois auteurs, sa fierté, son admiration, et sa reconnaissance pour la mise à la disposition de tous, de la suite de leurs remarquables travaux publiés dans ce second tome de leur ouvrage Éléments pour une étude comparative du tahitien, du français et de l’anglais, et dont tout apprenant étudiant, enseignant, ou non tirera profit. Ces travaux, appuyés en ce qui concerne le tahitien sur la grammaire éditée par l’Académie tahitienne, intéressent au plus haut point notre institution culturelle, car il s’agit de la langue tahitienne comparée à deux autres langues, l’anglais et le français, avec lesquelles la société tahitienne a été en contact permanent, ce qui est encore le cas aujourd’hui, et auxquelles elle a été confrontée dans son éducation, dans son histoire et dans son évolution. Une étude comparative entre le tahitien, l’anglais et le français permet une compréhension plus profonde et plus réelle des langues et du langage, et favorise ainsi le passage toujours délicat en raison du risque possible d’une mauvaise interprétation d’une langue à l’autre. S’agissant du tahitien, cette étude fait quitter l’approche superficielle pour plonger dans les entrailles du langage : elle met en évidence les mécanismes profonds et établit que la langue tahitienne est véritablement une langue, universelle, comme toutes les autres. Tē ha’apōpou nei au i nā ’orometua nui, ’orometua tuatoru, E tē ha’amāuruuru maita’i atu nei. Flora Aurima DEVATINE LE MOT DE LA DIRECTRICE DE L’ACADÉMIE TAHITIENNE Fare Vāna’a

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