Le problème de la datation, difficile de façon générale, devient redoutable dans l’océan Pacifique et en Océanie : • En ce qui concerne la période coloniale, des prises de possession successives ont eu lieu avant l’installation des puissances coloniales. Les dates de cession varient selon les actes diplomatiques, sans parler des différences de date entre signature et ratification ; de plus, la distinction entre protectorat et colonie est souvent formelle mais oblige l’historien à choisir un des deux événements. • Pour la période suivante de la décolonisation, la multiplicité des statuts et la progressivité des changements vont jusqu’à faire douter dans certains cas de la possibilité de fixer des dates d’indépendance. • Globalement, les dates ont été d’abord choisies parce qu’elles font l’objet d’un certain consensus ; elles ont été ensuite retenues pour établir une chronologie simple permettant de proposer une logique aux très nombreux événements intervenus dans une multiplicité d’archipels. 59
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