chants-polyphoniques-traditionnels

- LEXIQUE - A ’Äfa’ifa’i (ou perepere) : voix dans le hïmene tärava raromata’i ’Äi’a : terre natale, terre nourricière, patrie ’Ärearea : amusant, divertissant ’Äuri : voix dans un chœur Ä : encore ; toujours ’Ähe’e : strophe d’un chant Ananahi : demain Au : être convenable ; être adapté Au : moi ; je F Fa’a’ara’ara : personne qui entonne seule le début de chaque strophe. Cependant, elle fait partie d’un petit groupe de fa’a’ara’ara. Elles interviennent tour à tour pour entonner les différentes strophes. Par la suite, elles assurent la première voix. Fa’a’opa’opa : faire pencher d’un côté à l’autre Firi : tressé H Ha’amätaratara i te reo : échauffer les voix Hä’ü : base du chant. Elle est confiée aux jeunes garçons ou hommes. Pour l’exécuter, on ferme la bouche en faisant résonner les cavités nasales, en produisant un bourdon sur un son fondamental invariable sans parole. Haru: attraper (ici, commencer à chanter avant que l’autre voix n’ait fini, ce qui correspond au tuilage) Hei ’una’una : belle couronne Hïmenemene : vocalises Höhonu : profond Hono : joindre Huti : voix la plus fournie dans la chorale. Elle reproduit un ostinato mélodique sur deux mesures. Durant la première partie de l’ostinato, elle fait comme les paraparaumais vers la fin une note est tenue et un allongement, ou étirement (d’où le mot huti), se fait sur des syllabes comme ë. M Marü tämau : groupe le plus fourni chez les hommes et qui correspond à la basse. Ils répétent des phrases (ostinato) sur deux mesures. La mélodie se casse sur la quatrième pulsation. Marü teitei : voix correspondant au soprano et ténor dans les chorales occidentales. Elle est exécutée par des femmes (vahine) ou des hommes (täne) N Nati : lien, attacher avec une corde O ’Oto rau : polyphonie ’Ötu’itu’i : pulsation 60

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