Etude-comparative-ATEM-tome2

25 ou intrasubjective, où l’énonciateur n’agit pas sur le sujet de l’énoncé mais ne fait que constater chez le sujet une propriété qui lui permet d’actualiser la relation prédicative : Il peut déplacer ce meuble tout seul, il est très fort. Elle voudra partir demain, elle l’a déjà décidé. Ces deux types de relation pourraient être représentés par les schémas : ∫ é S pour la relation intersubjective (exemple 5), ∫ : S é pour la relation intrasubjective (exemple 6). Le symbole « ∫ » renvoie à l’énonciateur tandis que « S » renvoie au sujet de l’énoncé. 3. LES MARQUEURS DE MODALITÉ Dans un énoncé en anglais la modalité se présente sous la forme : d’un marqueur appelé traditionnellement auxiliaire modal : MAY, CAN, MUST, WILL, SHALL, OUGHT TO… d’une paraphrase, appelée également adjectif modal : IT’S POSSIBLE THAT, IT’S PROBABLE THAT, IT’S NECESSARY THAT… d’un adverbe : MAYBE, PERHAPS, POSSIBLY, PROBABLY, NECESSARILY… ou de marqueurs associés à la particule TO : BE ABOUT TO, BE GOING TO, BE TO, HAVE TO… En français, la modalité est rendue par : les verbes « pouvoir » et « devoir » au présent, au passé ou au conditionnel. Elle peut également être exprimée à l’aide : de paraphrases : « Il se peut que », « Il est possible que », « Il est probable que », « Il faut que »… ou d’adverbes : « peut être », « probablement », « certainement »… Dans la langue tahitienne, en l’absence de marqueurs spécifiques, la modalité s’exprime exclusivement au moyen de périphrases. 3.1 ‐ Les auxiliaires modaux Lorsque la modalité porte sur l’ensemble de la relation prédicative, l’énonciateur évalue le degré de certitude concernant l’actualisation de cette relation prédicative dans son ensemble. Ainsi, dans l’énoncé John can come tomorrow, l’énonciateur dit combien, selon lui, il y a de chances que < JOHN, COME TOMORROW > soit actualisé, validé, vrai. On retrouve cette portée avec les auxiliaires modaux MAY, CAN, MUST et WILL. MAY, interprétable comme MAYBE, PERHAPS…

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